APPROCHE METHODOLOGIQUE

- Une réflexion tournée vers l’avenir : nous ne surfons pas sur les idées à la mode, celles qui font le présent, les pensées-omellete enfantées par la dictature du moment, que l’on ressasse en attendant de passer à la suivante. Nous inventons le monde de demain, à travers la prospective. Nous remuons les idées qui n’ont pas encore été explorées afin de contribuer à façonner les préoccupations qui conduiront aux utopies futures.

- Une réflexion qui diversifie les centres de curiosité : à la recherche de nouvelles façons d’être, de nouvelles façons de faire, nous exerçons notre curiosité vis-à-vis des civilisations autres que celles qui historiquement nous indiquent le Nord. Nous scrutons aussi les visions du monde asiatiques, centraméricaines, latines et moyen-orientales.

- Une réflexion décalée : nous ne surfons pas sur les sentiers battus et la pensée populaire où prédominent les raccourcis et les idées reçues, sources des échecs répétés de l’Afrique. Nous nous engageons dans la recherche de l’inédit. Nous explorons des pistes neuves pour réinventer l’espoir. Si nous soumettons des idées déjà explorées à la réflexion, ce sera sous des angles originaux avec un regard susceptible de révéler de l’inédit.

- Une réflexion profonde : nous entendons aller au-delà des apparences pour creuser suffisamment les sujets qui font l’objet de notre attention. Le but de cette quête de la profondeur est de dénicher la substance-là même qui peut orienter l’action et déclencher le changement.

- Une réflexion complexe. L’Afrique s’inscrit dans un monde global, mais elle est en même temps une réalité en soi. D’une part elle peut être saisie à travers les interactions avec les acteurs internationaux. De l’autre, elle peut révéler un intérêt structurel endogène. La réflexion du think tank doit s’inscrire au cœur de cette dualité, et présenter les différents ordres d’enchevêtrement de la scène locale et de la scène globale.

- Une réflexion présentée de façon schématique : nous donnons la priorité à la transmission du message, ce que l’on appelle aujourd’hui le data editing. Nous entretenons la conviction que les supports digestes et simples sont plus porteurs que les formes encyclopédiques qui réduisent les possibilités de communion de sens. En définitive, nos messages seront adaptés à nos différentes cibles.

CADRAGE DE LA REFLEXION

L’Afrique souffre d’une insertion dysphorique dans la mondialisation. Les termes employés par les théoriciens sont la déconnexion (Samir Amin) ou la marginalisation. Pour autant, une insertion heureuse n’est possible qu’à la condition d’installer et de soutenir un ordre de pensée et d’action domestique compatible avec la compétitivité. Pour prendre en charge ces défis complémentaires, 1Puissance 55 répartit ses efforts de réflexion sur deux axes complémentaires : le domaine local et le domaine global.

- Le domaine local : l’économie et la finance Il est question : o De pratiquer une activité de veille permanente des économies africaines o D’identifier et de recommander les ordres de priorités o De tirer la sonnette d’alarme au regard des politiques publiques en matière d’économie et de finance ; o De scruter le passé pour isoler les leçons de l’avenir.

- Le domaine global : la géoéconomie et les relations internationales Ce qu’il convient de faire : o Effectuer une activité de veille permanente de la mondialisation o Informer des changements qui pointent à l’horizon dans les relations économiques internationales o Présenter les enjeux des rapports de force sur les échiquiers non militaires o Recommander des manœuvres en vue d’une bonne insertion dans la mondialisation